Idée reçue n°1 : Le marketing digital est davantage traçable !
Régulièrement on m’explique que le marketing digital permet de mieux tracer l’efficacité marketing.
Ah bon ! Pour mener des dizaines de campagnes print et digitales chaque année, quelle facilité de tracker les campagnes print au centime près.
En print, un simple code media, peu importe la forme qu’il prend, texte, QRcode, datamatrix… est traçable de bout en bout : du coût de la création au nombre de ventes par support, par offre, par période, par sélection de clientèle touchées. Rien de plus simple.
Bien sûr que le digital génère beaucoup de metrics, mais pour autant la granularité de la mesure, dans une démarche de CAC – Coût d’Acquisition Clients, de R.O.I., de churn, de réactivation, de fidélisation… est au moins aussi fine. En plus d’être simple et fiable.
Ne pas aller sur les media du print faute de savoir mesurer est une fausse bonne idée. Et nous sommes pour vous accompagner sur les tests et les mesures de vos campagnes (print comme digitales).
Les media du print restent des media attractifs chez les seniors. Question d’habitude, d’accessibilité, de facilité de lecture, de temps de lecture, d’émotion générée par le papier et le storytelling.
Et puis plus votre produit ou service est à forte valeur ajoutée, plus l’impact du mailing est un vecteur de génération de leads, de trafic et de ventes.
Idée reçue n°2 : le ciblage est meilleur en digital qu’en print !
La DATA print ne vaut pas celle du digital.
Ah bon ! Pour mener des dizaines de campagnes print et digitales chaque année, quelle facilité de trouver de la bonne DATA pour les campagnes print.
Pour le comprendre, il faut accepter quelques vérités marketing (et un peu de bon sens).
La bonne personne à prospecter est celle dont on peut vérifier le comportement. Je m’explique. Vous ne me contredirez pas si je vous dis qu’il est plus facile de vendre une voiture a quelqu’un dont on sait qu’elle en possède déjà une. Qu’il sera plus facile d’orienter la vente si on sait quelle est la marque et la gamme de son bolide. Et encore mieux si on a une idée de sa durée de détention. A partir de ça, le vendeur se régale. Et bien on trouve ces infos dans la DATA print bien plus que dans la DATA digitale.
Simplement parce que les données transactionnelles des achats faits en dehors du digital sont plus facilement accessibles. Elles ne sont pas hors la loi. Elles ne sont pas hors de prix. Elles permettent juste d’envoyer le bon message au bon moment à la bonne personne.
Le digital quant à lui utilise de l’intention d’achat souvent lié à des parcours web ou encore des DATAS contextuelles. Le digital répond à la question « on estime que… ». Le print répond à la question : « on sait que… ».
Idée reçue n°3 : Sans les GAMAM (Google, Amazon, Meta, Apple, Microsoft), point de digital marketing !
Ah bon ! Pour mener des dizaines de campagnes digitales chaque année, quelle facilité de trouver de la DATA en dehors des GAMAM.
Mon propos n’est pas de faire SANS eux. Mais de ne pas faire qu’AVEC eux.
60 % de la navigation web se fait hors des territoires de ces grands acteurs américains.
Alors pourquoi ne pas s’en servir. Pourquoi ne pas tester aussi du display, de la newsletter, de l’e-mail de nos éditeurs, de nos retailers, des medias qui ont fait d’énormes progrès pour améliorer les ciblages en fonction d’un contexte ou de la thématique recherchée.
Certes, il faut un peu d’apprentissage, tester, mesurer. Mais c’est le prix de l’indépendance (en tout cas de la non-dépendance au GAMAM). C’est aussi un comportement responsable et vertueux.
Et puis on est là pour vous accompagner 😉.
Mickaël Saillant
Fondateur