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« Le papier est mort, proclamaient ainsi la plupart des « spécialistes » des médias, il doit céder la place au digital ». Nous avons fait la preuve inverse. Nicolas BEYTOUT

Cet exergue se trouve dans un édito de Nicolas BEYTOUT du mois de mai dernier, dirigeant-fondateur de l’Opinion, dernier né il y a 10 ans de la Presse Quotidienne Nationale (PQN).

Ma réflexion est que le digital est inévitable. L’omnicanal indispensable.

La presse est un produit à part. C’est un moment de lecture, de réflexion, une rencontre entre un éditorialiste, un journaliste et sa façon de traiter une information brute, factuelle.

Pour cela, il faut du temps. Et c’est toute la force du papier

1 – Le papier facilite la lecture longue. La fatigue visuelle est plus rapide à travers un écran que sur le papier.

2 – Le papier facilite la reprise en main car on peut souhaiter digérer un article avant de lire un autre article sur un sujet totalement différent

3 – Le papier permet l’annotation. Combien de fois je vois des personnes dans le train, au café, chez eux annoter dans la marge une réaction, un commentaire, une pensée. Bref interagir avec l’information.

4 – Le papier se partage. La table de salon, le bureau, le passage de la main à la main. On peut vouloir partager une idée et donc le journal. Rien de plus facile. Et c’est souvent reçu avec plaisir, alors qu’un mail, un de plus !

5 – Les lecteurs abonnés payants sont le plus souvent sénior car la presse d’abonnement en France est senior. Et les habitudes de lecture chez les 50ans et plus sont encore majoritairement avec entre les mains du papier journal.

Ce qui est vrai pour la presse l’est pour tous les produits et services. Le papier valorise la marque. Et un message avec un contenu attractif et informatif va apporter aux clients comme aux abonnés satisfaction et fidélité.

Oui au digital. Bien sûr. Oui aussi à l’omnicanal, formidable moyen de gagner en notoriété, en influence et en fidélisation.

Lire l’article de Nicolas BEYTOUT

Mickaël Saillant

Fondateur